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Les agents de police protègent nos communautés. En faisant leur travail, ils peuvent être blessés – parfois à cause des actions de ceux qu’ils essaient d’arrêter. Et lorsqu’un défendeur est arrêté pour agression d’un officier, le procureur et le tribunal prennent ces accusations très au sérieux. Si vous avez été arrêté pour agression d’un officier, contactez immédiatement un avocat de la défense pénale.
Agression d’un officier de police définie
Un défendeur a commis une agression au second degré si, dans l’intention d’empêcher un officier de police d’accomplir son devoir légal, le défendeur a causé des blessures physiques à cet officier de police. Ce crime est un crime violent de classe D. Dans ce cas, « blessure physique » signifie une blessure qui cause une déficience physique ou une douleur physique substantielle.
Toutefois, si la blessure de l’agent de police est une « blessure physique grave », le défendeur a commis une agression sur un agent de police. Une « blessure physique grave » est une blessure qui crée un risque substantiel de mort, provoque la mort, provoque un défigurement prolongé ou une altération de la santé, ou provoque la perte d’un organe corporel. Cette infraction est un crime violent de classe C.
Si le défendeur a utilisé une arme mortelle ou une arme dangereuse lors de l’agression d’un agent de police, l’accusation devient Agression aggravée d’un agent de police. Pour ce crime, il n’est pas nécessaire que la blessure infligée à l’agent soit une blessure physique grave. Et c’est un crime violent de classe B.
Punition pour l’agression d’un agent de police
Voici les peines de prison possibles associées à l’agression d’un agent :
Minimum |
Maximum |
|
Agression au deuxième degré* |
2 ans |
7 ans |
Agression d’un agent de police |
3½ ans |
15 ans |
Agression aggravée d’un agent de police |
5 ans |
25 ans |
*Peine alternative – incarcération non obligatoire
Ces peines peuvent être plus élevées en fonction du passé criminel du défendeur. Et l’emprisonnement ou la prison n’est pas la seule peine possible à laquelle les personnes condamnées devront faire face. Les autres peines comprennent :
- Surveillance postlibératoire (libération conditionnelle)
- Amendes jusqu’à 5 000 $
- Restitution
- Service communautaire
En outre, une condamnation pour crime peut également empêcher une personne d’obtenir certains avantages gouvernementaux, de trouver un logement ou d’avoir certains types d’emploi.
Défenses possibles
Une façon de contester l’accusation d’agression serait de faire valoir que l’agent n’a pas été blessé au sens de la loi. Pour qu’il y ait « blessure physique » et « blessure physique grave », il ne suffit pas d’une légère bosse ou d’une contusion. Selon la loi, une blessure physique doit causer une certaine déficience ou une douleur importante. Et une blessure physique grave doit avoir des conséquences graves pour la santé ou créer un risque de décès.
De plus, il peut également s’agir d’une défense valable pour faire valoir que l’officier n’accomplissait pas son devoir légalement sanctionné. Ou peut-être que les circonstances montrent que le défendeur ne savait pas que l’offre était effectivement un membre des forces de l’ordre. En conclusion, on peut également soutenir que l’officier a fait un usage excessif de la force, et que le défendeur avait le droit de se défendre.